LEYLA McCALLA, Vari-Colored Songs
réédition en octobre 2020 chez Smithsonian Folkways Recordings
ENGLISH
Some female singers are pivots. Between two eras, between the innerlife and the outside, between the world of dreamers and reality. Leyla McCalla flies over all these labels, pays a very class tribute to the poet Langston Hughes and bets with all the shades of black that the history of the First Nations contains. From these First Nations were born the current preoccupations, most of which are stirred, shaken with fierce beauty in this Vari-Colored Songs. First released in 2014 and re-released this year by Smithsonian Folkways at a time when history is bumping again from the streets of America to the French studio of a music producer. In New Orleans, Leyla McCalla calls for 15 nuggets of American folk and Haitian Kreyòl, one of the components of African identity. Stronger than an anti-colonialist flyer, no less brutal than a spit on a supremacist face, softer than a poultice of warm milk on a wound.
Il y a des chanteuses qui sont des charnières. Entre deux époques, entre l’intime et l’extérieur, entre les monde des dreamers et le réel. Leyla McCalla survole un peu toutes ces étiquettes, paie un classe tribute au poète Langston Hughes et joue avec toutes les nuances de noir que l’histoire des premières nations contient. De ces premières nations sont nées les préoccupations actuelles dont le plupart sont agitées, secouées avec une beauté farouche dans ce Vari-Colored Songs. Sorti d’abord en 2014 et ressorti cette année par Smithsonian Folkways à un moment où l’histoire cahote un peu, zozote carrément des rues américaines au studio français d’un producteur de musique. Leyla McCalla convoque, elle, en Nouvelle-Orléans et pour 15 pépites le folk ricain et le Kreyòl haïtien, une des composantes de l’identité africaine. Plus fort qu’un tract anticolonialiste, pas moins brutal qu’un crachat à la face du suprémacisme, plus doux qu’un cataplasme de lait chaud sur une blessure.