GAUTHIER TOUX,
The Biggest Steps

sortie le 17 mars 2022 chez Kyudo Records

par | 10 Fév 2022 | disques

The Biggest Steps de Gauthier Toux Trio

ENGLISH

Classic shit. Piano, drum’n’bass. Classic shit. Muscular left hand and finesse on the right one. Here is The Biggest Steps. Here is the Gauthier Toux trio. Ascensions and ancestry, reunited with a prodigious care. Classic. But vivid. Devilishly and divinely. You can see that on the glances of influences, one sees easily an E.S.T. floating on A Secret Place or on Twelve, or on the intimate confessions, pointillist introspection, always on Twelve. Here Precise intranquillity is master on board. In the final pounding of the eponymous track, full of an explosion of phases and colors. In the curves of Roads, where dust and poppy wiggles fly. And also, in the classy recovery of McCartney’s Jenny Wren, a deferential and friendly cover. Simon Tailleu debates there in incredible power of refining, and Maxence Sibille plays the sticks as others play the serp. Precision there too. And Gauthier Toux, point of a triangle, in the end squarely equilateral, advances with a musicality – rejoicing Turning Around – which should be able to sounds in clubs as in stadiums, as some kinda shoegazing jazz. This is open and curious. Ready to throw out secrets and pleasure. Classic shit.

Classic shit. Piano, basse, batt’. Classic shit. Main gauche musculeuse et finesse à droite. Voilà The Biggest Steps. Voici le Gauthier Toux trio. Ascensions et ascendance, réunies dans un soin prodigieux. Classique. Mais revivifié. Diablement et divinement. Que ce soit sur les œillades d’influences, on aperçoit facile un E.S.T. flotter sur A Secret Place ou sur Twelve, ou que ce soit sur les confessions intimes, introspection pointilliste, toujours sur Twelve, l’intranquillité précise est maitresse à bord de ce disque. Dans les martèlements finaux du titre éponyme, plein d’une explosion de phases et de couleurs. Dans les sillons de Roads, où volent poussière et déhanchés poppy. Et aussi, dans la récup’ classe du Jenny Wren de McCartney, reprise déférente et amicale. Simon Tailleu, largement apprécié dans le Mélusine de Vincent Girard, y débat en puissance d’affinage incroyable, et Maxence Sibille joue des balais comme d’autres jouent de la serpe. Précision là aussi. Et Gauthier Toux, pointe d’un triangle, au final carrément équilatéral, avance avec une musicalité — ô joie de Turning Around — qui devrait pouvoir se frotter aux clubs comme aux stadiums. Ce trio invente une forme de jazz shoegaze. Un jazz  ouvert et curieux. Prêt à balancer du son, des secrets et du plaisir. Classic shit.


Gauthier Toux : Interview PointBreak
Kyudo Records :Bandcamp

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