Orchestre FRANCK TORTILLER,
Back To Heaven

sortie le 11 mars 2022 chez MCO

par | 3 Mar 2022 | disques

Back To Heaven de Orchestre Franck Tortiller

ENGLISH

Back To Heaven. One way ticket to pleasure. Some slaps leave true traces. The one that Franck Tortiller received while listening to Led Zeppelin must have been quite a blow. The pain seems still vivid enough to go back, with full orchestra in the stairway to the Zep’. Same commitment, same line-up as the first album, refreshed here by the presence of Olga Amelchenko on alto/soprano and Gabrielle Rachel on trombone. Enough to green up the hunt for the rockin’ sperm whale. Enough to acidify it. Enough to renew it, no repetitions at all. Moby finds a reduced format and ballads as ‘The Battle Of Evermore’ or ‘Nobody’s Fault’ take some saving vernacular in the wing. It is beautiful, simple and unstoppable. The trap of clichés was however wide open but Tortiller’s melodic obsession is strong enough to straddle it by avoiding the holes of the kitsch, by retracting the pothole of the deference. Here remains the music and the space inhabited by the orchestra, not its joyful forgeries on ‘Emigrant’, its escalations on ‘Dazed And Confused’. Perfectly clear, this says the objective of this like back. The pleasure immediate enough to want to go back. 10 times, 20 times, 100 times.

Back To Heaven. Sans ticket de retour de réservé. Aller simple vers le plaisir. Il y a des baffes qui laissent plus de traces que d’autres. Celle qu’a reçu Franck Tortiller à l’écoute de Led zeppelin a dû être hénaurme. Les traces de doigts sont encore suffisamment fraîches pour il retourne, de plein orchestre, dans la cage d’escalier du Zep’. Même engagement, même line-up que le premier disque, rafraîchi de la présence d’Olga Amelchenko à l’alto/soprano et de Gabrielle Rachel au trombone. De quoi reverdir la chasse au cachalot du rock. De quoi l’acidifier suffisamment pour la renouveler, exit les redites. Moby trouve un format réduit et des ballades comme The Battle Of Evermore ou Nobody’s Fault prennent du vernaculaire salvateur dans l’aile. C’est beau, simple et imparable. Le piège à clichés était pourtant large ouvert mais l’obsession mélodique de Tortiller suffit à l’enjamber en évitant l’ornière du kitsch, en escamotant le nid-de-poule de la déférence. Subsistent la musique et l’espace habité par l’orchestre, pas ses forfanteries joyeuses sur Emigrant, ses escalades sur Dazed And Confused. Parfaitement clair, ceci dit l’objectif de ce comme back. Le plaisir suffisamment immédiat pour avoir envie d’y retourner. 10 fois, 20 fois, 100 fois.


Franck Tortiller : site web

Share This