JEF GILSON,
Malagasy at Newport-Paris
réédition le 11 juin 2021 par Souffle Continu Records
Salegy Jef
ENGLISH
Jazz, trad and funk. Take this in the same glass, there are less successful mixes. This one is as perfect as the Suze-Tonic. Off-center, fresh in the mouth and rooted to the soil. That’s we can say about these 9 tracks of live At Newport-Paris of Malagasy. This live is the return match of the studio album recorded between Antananarivo and Paris, during the previous stays of Jef Gilson in Madagascar. Here the chance meets the pianist, once again. The Parisian spasms of 68 are more or less calmed down, giving way to those of the revolt of the Malagasy young people of 1972. Five of them have chosen the French exile and are wandering in Paris when they come across the one with whom they were able to play on the big island, three years earlier. The connection has lost none of its flow. Accolades, repetitions and magnificent reinventions of compositions for Gilson. His vow of living folklore is at the bench. Anamorphose sits on Ange Japhet’s Malagasy bass and becomes Salegy Jef, Requiem Pour Django lights up all Del Rabenja’s sax. The youth embarked on the tour and the live recording of this record knows Coltrane and the prog rock that explodes around the world, Jef Gilson knows the art of safe mixtures. The one of the reanimation too. This urgent live is invigorating, to take in mouth, fresh.
Jazz, trad et funk. Dans le même verre, il y a des mélanges moins réussis. Celui-ci est à la hauteur de la Suze-Tonic. Décentré, frais en bouche et ancré dans le terroir. Résumé des 9 morceaux du live Malagasy at Newport-Paris. Ce live est le match retour de l’album studio gravé entre Antananarivo et Paris, lors des précédents séjours de Jef Gilson à Madagascar. Ici le hasard prend le musicien par l’épaule. Les spasmes parisiens de 68 sont à peu près calmés, laissant place à ceux de la révolte des jeunes malgaches. 5 d’entre eux ont choisi l’exil français et déambulent à Paname quand ils tombent sur celui avec qui ils ont pu joué sur la grande île, trois ans plus tôt. La connexion n’a rien perdu de son débit. Accolades, répétitions et réinventions magnifiques de compositions pour Gilson. Son voeu de folklore vivant est à l’établi. Anamorphose s’asseoit sur la basse malgache d’Ange Japhet et devient le parfait Salegy Jef, Requiem Pour Django s’allume tous le sax de Del Rabenja. La jeunesse embarquée dans la tournée et la prise live de ce disque connait Coltrane et le rock prog qui explose un peu partout dans le monde, Jef Gilson connait l’art des mélanges sûrs. Celui de la réanimation aussi. Ce live urgent est vivifiant, à prendre en bouche, frais.
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