IMPERIAL QUARTET, All Indians ?
sorti le 10 Juin 2022 sur Compagnie Impérial
ENGLISH
Gumbo Ya Ya. Yes, an Imperial recipe. Imperial, indeed. That one the Quartet generously delivers in its quarters and its old squares on this All Indians?. All Indians? Wild bunch for the less. With big horns and small feathers. Nothing to give in to the neo-Orleans exoticism seen from France. We speech here of a vision from the bottom of the heart. And that can be heard, from the inaugural Procession, to the Chant du Matin, a perfect but irresolute conclusion. This All Indians? undoubtedly responds a little to Albert Ayler’s Universal Indians, in its more restrained, more subtle violence. But pretty lively, even when subterranean as in Bayuk, with a brilliant and unvarnished sweetness, as in the party of four of Rouge Bâton. Dance is in the DNA of this Apache quartet, a kind of brotherhood too. Native. This is the word that also designates the Indians on American soil before the landing of the future federates. Native, naive. These Indians hold a very universal narrative. Ya Ya.
Gumbo Ya Ya. Oui, et recette impériale. À l’Imperial, même. Celle du Quartet franchie pas avare dans ses quarters et ses vieux carrés sur All Indians?. Tous indiens ? Tous sauvages en tout cas, avec grosses cornes et petites plumes. Rien à céder à l’exotisme néo-orléanais vue de France. Ici, c’est d’une d’une vision du cœur dont on parle. Et qui s’entend, dès la Procession inaugurale, jusqu’au Chant du Matin, parfaite conclusion irrésolue. Ce All Indians? répond sans doute un peu au Universal Indians d’Albert Ayler, dans sa violence plus retenue, plus feutrée. Mais pas moins vivace, même souterraine comme dans Bayuk, à la douceur brillante et sans fard, comme dans la fête à quatre de Rouge Bâton. La danse tape dans l’ADN du quartet apache, une forme de fraternité aussi. Native. C’est le mot qui désigne aussi les indiens sur les terres américaines avant le débarquement des futurs fédérés. Native, naïve. Ces indiens-ci tiennent, avec ce quatrième disque, un récit universel. Ya Ya.