CELIA WA, Wastral

sortie le 2 juillet 2021 chez Heavenly Sweetness

par | 23 Juin 2021 | disques

Celia Wa - Wastral

ENGLISH

Short but intense. No better definition for Celia Wa’s third EP, Wastral. Short but enough to bathe in a new space and not to want to leave it. Singular atmosphere, multiple access. Guadeloupean roots, first of all. Anchored and materialized in the lyrics in Creole. Homage to its memories. Classy thing. Enter the stellar atmosphere, then. It sounds very similar to Mass Effect 2 OST and the 7 tracks give us the impression of being able to travel between different galaxies that have inspired the singer and her music. This is the flute, played by Celia herself. Later, the voice creates a cosmo-portal and comes to titillate the eardrums and to make the meninges hover. Sweet as fuck. There is Wake Up, the flute and the synthetic atmosphere wake up. The desire to open the eyes facing another solar system is omnipresent. The drums in the background pushes even more the neck of this desire of new imagination. Another intergalactic relay with Over, another title, same atmosphere. The voice of Celia enters in head and does not leave any more. Sensual, heady and deeply transcendent. Damn. Last portal sis’, Tchad a Lanmou sounds like a consecration, soaring with its sounds that sublimate the voice. End of the journey and it is slower and slower, it is soft. Calm landing without turbulence. Wastral, that’s it. Short but intense.

Court mais intense. Belle définition pour le troisième EP de Celia Wa, Wastral. Court mais assez pour baigner dans un nouvel espace et ne plus vouloir en sortir. Atmosphère singulière, accès multiple. Racines guadeloupéennes, d’abord. Elles s’ancrent et se matérialisent dans les lyrics en créole. Hommage à ses mémoires. Classe. L’ambiance stellaire, ensuite. Ça ressemble de très près à l’OST de Mass Effect 2 et ces 7 titres nous filent l’impression de pouvoir voyager entre différentes galaxies qui ont inspirées la chanteuse et sa musique. C’est l’embarcation avec la flûte, jouée par Celia elle-même. Plus tard, la voix crée un portail et vient titiller les tympans et faire planer les méninges. Sweet as fuck. Il y a Wake Up, la flûte et l’ambiance synthétique réveillent. L’envie d’ouvrir les yeux face à un autre système solaire est omniprésente. La batterie en fond enfonce encore plus le cou de cette envie de nouvel imaginaire. Autre relais intergalactique avec Over, autre titre, même ambiance. La voix de Celia entre en tête et n’en sort plus. Sensuel, entêtant et profondément transcendant. Damn. Last portal sis’, Tchad a Lanmou sonne comme une consécration, planante avec ses sonorités qui subliment la voix. Fin du voyage et c’est de plus en plus lent, c’est doux. Atterrissage calme sans turbulences. Wastral, c’est ça. Court mais intense.


Celia Wa : bandcamp
Heavenly Sweetness : site web

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