DÄLEK, Precipice
sorti le 29 avril 2022 chez Ipecac Recordings
ENGLISH
« Tick tock motherfucker » ! 4 years after the release of Endangered Philosophies, dälek crew is back in the bullring. And they’re fit for the task: trash this metastasized world.
The Will Brooks and Mike Mare duo, aka MC dälek and Mike Manteca, is slapping again the face of hip-hop and noise’s games. Precipice is the title of this album released at the end of April and it joined the Ipecac crew, indie label created in 1999 by Mike Patton. No less.
10 tracks that make you closely feel the asphalt. And it scratches you hard. Lest We Forget, is full instrumentation and announces the darkness of the thing. The sound masses drone deeply and The Harbingers do not deceive. dälek grabs reality by the collar and forces the landing. It’s like choking on a cup of tar. No milk, no sugar. As bitter as A Heretic’s Inheritance. The sound sweats resentment and it’s heavy. In every sense of the word. The sound sum makes hover this blood rusted warehouse background atmosphere. It gazes injustice right in the eyes, too. Doesn’t give a fuck if the gods are angered. The duo points offenders with the middle finger. And stands up loud and clear. Just to put backs against the wall and faces in front of the precipice.
« Tick tock motherfucker » ! 4 ans après la sortie d’Endangered Philosophies, le crew dälek est de retour dans l’arène. Et il est prêt à en découdre avec ce monde métastasé.
Le duo composé de Will Brooks et Mike Mare, aka MC dälek et Mike Manteca, met une nouvelle claque aux games du hip-hop et du noise. Precipice, c’est le titre de cet album paru fin avril. Il s’ajoute à la collec’ de l’écurie Ipecac, le label indé créé en 1999 par Mike Patton. Rien que ça.
Un total de 10 titres qui font tâter l’asphalte de très près. Et ça écorche fort. Lest We Forget, est full instru et annonce la noirceur du truc. Les masses sonores bourdonnent et les signes avant-coureurs ne trompent pas. dälek, ça chope la réalité par le col et ça force l’atterrissage. C’est comme s’asphyxier avec une tasse de marée noire. Sans lait, ni sucre. Aussi amer qu’A Heretic’s Inheritance. Le son transpire de rancœur et c’est lourd. Dans tous les sens du terme. L’agrégat sonore fait planer cette ambiance de fond d’entrepôt rouillé de sang et inculpe l’injustice droit dans les yeux. Rien à foutre que les dieux soient en colère. Le duo pointe du majeur les coupables. Et se lève bien haut et bien fort. Histoire de mettre tout le monde dos au mur et face au précipice.