L’Amour, la vie et 200 doigts nordiques
» content_phone= »Asynchrone %22Hommage à Ryūichi Sakamoto%22
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[/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.18.0″ text_text_color= »#ffffff » text_font_size= »28px » text_line_height= »1.2em » custom_margin= »0px||0px||false|false » custom_padding= »||2px||| » text_font_size_tablet= » » text_font_size_phone= »18px » text_font_size_last_edited= »on|phone » global_colors_info= »{} »]Tribu festival 2022, La Vapeur,
jeudi 29 septembre 2022.
C’est une sacré évidence, quelques accords et voilà déjà que les corps bougent dans la salle. C’est efficace ! Ça vient de quoi ? La basse lourde ? La guitare funky ? La rythmique entêtante ? Une juste énergie pleine de flegme s’impose. Bibi Tanga and the Selenites jouent les patrons, la force tranquille du groove. Ça se savoure sans condition. C’est l’esprit Tribu festival, des mélanges de tout ce qui rend la musique entrainante. Oui, c’est entraînant pour le spectateur qui se la craque avec ses références, comme pour celui qui n’y connaît rien, et qui s’en fout. On part du blues, on va au rock violent, on prend une autoroute sans fin, impossible apparemment d’arrêter cette machine si bien huilée. Keziah Jones chantait “Blue Funk is a fact”, Bibi aurait pu dire “Blue funk rock pop punk… is a fucking fact”. C’est un fait, on l’entend et on le voit, on peut faire un mélange de tout ça : du Bibi Tanga and The Selenites. C’était il y a 10 ans, Bibi s’exprimait déjà sur la scène dijonnaise. De retour, il remet le feu, sapés comme toujours, en mode chic, élégant. Un show qui dure, dure, même quand c’est fini, ça continue, et pourtant, c’est jamais trop. C’est ça la Great Black Music ? Oui ? C’est bien.
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Aurélien Moulinet
photos © Edouard Barra / Tribu festival
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