Per Husby Septett,
Peacemaker
réédité le 21 octobre 2022 par BBE Music
Apaisant, ce Peacemaker. Mais, quand ça donne, ça donne. Classieux, en mode apéro branché, peut-être un peu cul-serré en apparence, mais que nenni. Deux ou trois morceaux que le sax d’Harald Bergersen est sur smooth cotonneux, maintenant c’est plus explosif. Boum, envolée, 100% plaisir. Peacemaker du Per Husby Septett aligne reprises ou compos made in Norway. C’est carré, ça entonne du Harold Land, du Kenny Wheeler, du Cedar Walton, normal Per Husby est pianiste. Il y a du Charlie Parker, normal on est dans un big band de jazz. Il fait froid dehors ? L’ambiance est au chaud, feutrée comme celle d’un club, de la perf, du style en technique. Sophistiqué et élégant, ce disque. Mike Peden, compositeur et producteur, le ressort enfin après sa parution en 1977. 500 exemplaires seulement, c’est précieux. Disque splendide, jaquette étrange, un gun, un oiseau, des note musique, c’est pourtant pas si âpre, plus groovy et servi sur un plateau en argent, avec des gants. C’est teinté de love, avec un piano délicat qui envoie un cocktail chic à la texture douce et soyeuse. Oh surprise ! Après avoir dodeliné dans un sens, voilà que la piste 7, The Masquerade Is Over, marque un coup d’arrêt, belle intro bien sentie, plus calme, style bossa. Là, c’est plaisir. Efficace, ça fait mouche, c’est complètement papier glacé. On est en première classe, c’est confort. Et alors ? Validé.
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