Qonicho Ah!
sorti le 25 mai 2022 chez Kaczynski Editions
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A nice face for the Covid crisis? Maybe. If you look at the archives, projects and delayed recordings that finally came out. Including this session of Qonicho Ah! canned for Banlieues Bleues 2020. Of course, on the musicians’ side, the nerve of patience was put to the test, probably some even discouraged or given up. But for us, the followers of the jazz&free peloton, hindsight has a certain virtue. That of joyful rediscovery. To hear Qonicho with cold heart is cool. The duo Morgane Carnet/Blanche Lafuente is listened clearly and loudly. A distraught lyricism for the saxophonist, an unstoppable beat for the drive of the second. The 4 titles which compose this live testify before that. Of a music based on friendship and the absolute lack of concession. But careful, no misplaced statement here, but the care to take what it is necessary where it is required. Leaving space to the listener to wedge his own stories, to other music makers as Susana Santos Silva whose sharp trumpet comes perfectly to shake the ending title. ‘HU !’ say the three girls here. ‘OH!’ and ‘AH!’ will say anyone who hears this damn pulsating EP.
Une face cool pour la crise Covid ? Possible. À bien regarder ce qu’il sort d’archives, de projets et d’enregistrements retardés. Dont cette session de Qonicho Ah! mise en boîte pour Banlieues Bleues 2020. Bien entendu, du côté musiciennes et musiciens, le nerf de la patience a été mis à rude épreuve, sans doute même on a pu se décourager voire abandonner. Mais pour nous, les suiveurs du peloton jazz&free, le recul a une certaine vertu. Celle de la redécouverte joyeuse. Entendre à froid Qonicho, c’est cool. Le duo Morgane Carnet/Blanche Lafuente s’écoute clair et fort. Lyrisme éperdu pour la saxophoniste, battue à tout rompre pour le drive de la seconde. Les 4 titres qui composent ce live témoigne d’abord de cela. D’une musique fondée sur l’amitié et le manque absolu de concessions. Pas d’exigence inapropriée, attention, non, mais le soin de savoir placer ce qu’il faut là où il le faut. En laissant l’espace nécessaire à l’auditeur pour caler ses propres histoires, à d’autres faiseuses de musique comme Susana Santos Silva dont la trompette acérée et percussive vient parfaitement bousculer le track de fin, HU! Disent les trois filles qui ferraillent. OH! et AH! dira qui entendra cet EP foutrement pulsatile.
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