space jam

Devenir un grand champion, ça ne se fait pas tout seul, les amis,
et encore moins avec rien dans les oreilles. Imagine-t-on Michael Jordan gagner
6 trophées de champion NBA sans musique ? Je ne pense pas.
On fait le point dans la raquette. En 5 étapes, en 5 sons, en 5k de bonheurs.

Ce mois-ci, un petit jeune de Brooklyn devenu l’idole des jeunes.

michael jordan

par | 5 Déc 2021 | Culture pop, Space Jam

1984

Michael Jordan débarque en NBA. Finie l’université et la Caroline du Nord, il arrive à Chicago. City in the garden est quand même déjà connu sur la map à l’époque mais sa notoriété va connaître un pic dès les années 80 grâce au Chicago Bulls. Le début de saison arrive et la salle des Bulls est full. L’United Center hurle d’une seule voix. En 1984, caler Sirius de The Alan Parsons Project en guise d’intro de présentation des équipes est un must. Le gros son rock monte en puissance tout au long du morceau comme pousse l’adrénaline avant le début du match. Cette intro plutôt électrique, toute en accords assez clinquants, lance l’album Eye in the Sky et pose les bases du game de l’avant-match. 20k fans ont les poils dressés dans la salle.

Michael Jordan 1982

1987

I ain’t no joke ! C’est sur ce son que Jojo  commence à écrire sa légende. Le son hip hop bien old school est posé par le duo Eric.B & et Rakim sur leur premier l’album Paid in Full. C’est raide, un peu méchant. No Joke, on te dit. Instru méga entrainante, bourrée de scratching. Flow aussi aiguisés et aussi variés que le level de Michael. C’était facile de se montrer en Université mais c’est bien plus dur de confirmer dans la grande ligue. MJ is no Joke, bro. Il remportera un premier titre en 1991.

Michael Jordan 1987

1994

Un peu comme moi, Air Jordan, est bon dans tous les sports. En 1993, un break s’impose. Stop le basket, go la petite balle. Fan de baseball depuis son plus jeune âge, on est au States yk, Michael décide de poser le ballon rond pour prendre la batte. C’est sur Fantastic Voyage de Coolio que ça se passe. Un son rap, une prod’ bien dynamique mais un refrain mais qui ne retrace pas vraiment un fantastique voyage. Ça cause évasion. Coolio, pas si cool, décrit les réalités de la pauvreté noire aux USA de l’époque. Ça semblait joyeux au premier abord mais en fait non. Tout comme la carrière de baseball de Jordan qui ne durera finalement que 2 ans.

Michael Jordan 1994

1996

Tout réussi à Michael qui devient même la tête d’affiche du film Space Jam. Culte depuis sa sortie. Au côté de Buggs Bunny, MJ va devoir sauver les Looney Tunes contre les Monstarz. Autant vous dire tout de suite que c’était pas gagné. #No spoil. Sur Space Jam, le track, Quad City DJ’s déroule tranquille la B.O. du film. Plus d’un joueur de basket s’est vu enfiler ses plus beaux paniers sur ce son. Morceau méga bouillant, avec un trop plein d’énergie, un mec qui braille en yaourt et des hurlements de supporter en fond. Grosse recette, gros niveau. Rien de mieux pour se prendre pour la tête d’affiche du film. C’est intense.

Michael Jordan 1996

1997

Après son court break de baseball de 1994, Mike est de retour chez les Bulls. Attention les vélos. Les hommes de Phil Jackson, alors coach des taureaux, vont gagner 3 titres NBA de suite. Clairement pas une mince affaire. Véritables stars de l’époque, les mecs de Chicago sont invités partout dans le monde : Europe, Asie, Afrique. Partout. Been around the world, quoi. Un peu comme Puff et Biggie en voyage. Les Bulls le sont, ces deux rappeurs aussi. La crème de cette période. Sur un sample de Let’s dance de David Bowie et un refrain piqué au All Around the World de Lisa Stansfield : puff puff puff, Diddy et Notorious partent faire le tour du monde.

Been around the world

par Puff Daddy, Mase & The Notorious B.I.G | (1997)

Michael Jordan 1997
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