NALA SINEPHRO, Space 1.8
sortie le 03 septembre 2021 chez WARP
ENGLISH
Damn, doc. We found the missing link between Suzanne Ciani and Alice Coltrane. And the coordinates are precise, Space 1.8. At the end of the telescope, Nala Sinephro. First record, Space 1.8 is a master stroke. Nala scans the human body by mapping the stars, observes the cosmic laws to move our bodily limits and finally respects none of the rules that one could expect from a band in studio. No metronome settings, no introductory blabla, just the music that follows the discussions, the bus coffees and the meditation poses. Space 1.8 comes to rest beyond the intention, well beyond, posed strong in the purest instinct. And it works. Of fire. 8 tracks taken in only one take. 7 short tracks which push of the elbow the habits of the embarked musical registers then a last one, 17 minutes of flight and suspension which would make pass the project Space X for a big top of rich jokers. Nala Sinephro, for this first signature at Warp, pushes the label, which did not necessarily need it, a little more on the track of the innovation. We have the best of the female experimentation of the 70’s (Ashby, Derbyshire, Cianni etc.), we have deep jazz, isotonic beats, absolute and magnificent drones, a touch of harp as precise as moving and an almost brutal softness. Like a polar day dawned too early. Damned dawn.
Damn, doc. On a trouvé le chaînon manquant entre Suzanne Ciani et Alice Coltrane. Et les coordonnées sont précises, Space 1.8. Au bout du téléscope, Nala Sinephro. Premier disque, Space 1.8 est un coup de maître. Nala scrute le corps humain en cartographiant les étoiles, observe les lois cosmiques pour bouger nos limites corporelles et finalement ne respecte aucune des règles qu’on pourrait attendre d’un groupe en studio. Pas de settings de metronome, pas de blabla introductif, juste la musique qui suit les discussions, les cafés bus et les poses de méditations. Space 1.8 vient se poser au-delà de l’intention, bien au-delà, posé costaud dans l’instinct le plus pur. Et ça marche. De feu. 8 plages prise en une seule take. 7 plages courtes qui poussent du coude les habitudes des registres musicaux embarqués puis une dernière, 17 minutes d’envol et de suspension qui ferait passer le projet Space X pour un chapiteau de rigolos friqués. Nala Sinephro, pour cette première signature chez Warp, pousse le label, qui n’en avait pas forcément besoin, encore un peu plus sur la piste de l’innovation. On a le meilleur de l’expérimentation féminine des 70’s (Ashby, Derbyshire, Cianni etc.), on a le deep jazz, des battements isotoniques, des drones absolus et magnifiques, un touché de harpe aussi précis qu’émouvant et une douceur quasi brutale. Comme un jour polaire levé trop tôt.