MADLIB, Sound Ancestors

sortie en janvier 2021 chez Madlib Invazion

par | 20 Avr 2021 | disques

Sound Ancestors de Madlib

ENGLISH

Ask and you shall receive. Four Tet tried this old philo-precept and was rewarded. Loops, samples, bits of sounds barely calibrated by Madlib. Two years of work for Kieran Hebden and the producer with a thousand pseudonyms to release this Sound Ancestors, last January. In a way, it’s the great-grand cousin of Barney Wilem’s Moshi. A personal assessment, a very calm f*** finger, a compilation on a world scale. 16 tracks to follow with a serious concern of chronology. Everything mixes with a strong sense of collage. Everything is deliberately linked together, echoing each other. Dirtnock‘s playboy bass to Duumbiyay‘s vocal hypnoses, Terry Britten’s filthy pop reconstructed on The Call to the phoned blah blah blah on Hang Out (Phone Off). Sound Ancestors is a record you can listen to. An LP to be played sitting down on the floor, with a soft and delicate head-banging. Then play the Ancestors in all their scoundrel class, the closest like Quasimoto or J-Dilla himself, the farthest, Afro-Latino. Madlib, arranged by Four Tet, it’s clear, it’s a heavenly genealogy. Stubborn, sexy, literate.

Demande et tu auras. Four Tet a tenté ce vieux philo-précepte et a été récompensé. Des boucles, des samples, des bouts de sons à peine calibrés par Madlib. Deux ans de boulot entre Kieran Hebden et le hip hop prod’ aux mille pseudos sortir ce Sound Ancestors, fin janvier dernier. D’une certaine façon, c’est l’arrière-petit cousin du Moshi de Barney Wilem. Un bilan perso, un fuck finger très calme, une compile à l’échelle de la planète. 16 plages comme 16 petites cellules-mondes. 16 plages à enchainer avec un sérieux souci de la chronologie. Tout se mélange avec un sens aigu du collage. Tout s’enchaine à dessein, se répond en écho. La basse playboy de Dirtnock aux hypnoses vocales de Duumbiyay, la pop crasse de Terry Britten reconstruite sur The Call aux blabla téléphonés sur Hang Out (Phone Off). Sound Ancestors est un disque qui s’écoute. Un LP à passer assis en tailleur, avec un head-banging soft et délicat. Alors passent les Ancestors dans toute leur classe canaille, les plus proches comme Quasimoto ou J-Dilla himself, les plus lointains, afro-latino. Madlib, arrangé par Four Tet, c’est clair, c’est une généalogie paradisiaque. Têtue, sexy, lettrée. « En pleine possession de ses moyens », ajouterait Robert Chapatte.


Madlib : bandcamp
Madlib Invazion : site web

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