Pierre Barouh and The Saravah Sound, Jazz, Samba and other Hallucinatory Grooves
sorti le 22 juillet 2022 chez WeWantSounds
ENGLISH
There are years when you just feel like doing nothing. No better statement, no better baseline for a music label. This is the motto of Saravah, the label created by Pierre Barouh in 1966. Do nothing. Not out of laziness, but to do nothing and let it happen. And that’s how the thousands of experimental songs from one of the most exploratory musical catalogs of the modern world came about. Brigitte Fontaine with the Art Ensemble, Pierre Barouh and Francis Lai for Lelouch, Higelin’s antics, Alfred Panou’s anticolo mischief. Then Maurice Vander, the Baroque Jazz Trio, Brazil, Africa and the groove that has become worldwide. It is beautiful, the stable Saravah. It is powerful and sensitive. This compilation, Pierre Barouh and the Saravah Sound offers one of the best possible panels of what this stakhanovism of pleasure has gathered, tested, allowed and promoted between 1965 and 1976. It is Benjamin, son of and learned guardian of the treasure, who pilots this synthesis, necessarily reducing but exciting in demon in front of all the colors posted in these 2 LP. 2 good reasons to stop everything and to do nothing more. Definitely.
Il y a des années où l’on a envie de ne rien faire. Pas meilleure décla, pas meilleure baseline pour un label de musique. C’est celle que Saravah, label monté par Pierre Barouh en 1966, s’est choisie comme devise. Ne rien faire. Pas par fainéantise, mais ne rien rien faire pour laisser venir. Et c’est ainsi que déboulent les milles trouvailles de chansons expérimentales d’un des plus exploratoires catalogues musicaux du monde moderne. Brigitte Fontaine avec l’Art Ensemble, Pierre Barouh et Francis Lai pour Lelouch, les frasques d’Higelin, les malices anticolo d’Alfred Panou. Puis Maurice Vander, le Baroque Jazz Trio, le Brésil, l’Afrique et le groove devenu mondial. C’est beau, l’écurie Saravah. C’est puissant et sensible. Cette compilation, Pierre Barouh and the Saravah Sound offre un des meilleurs panels possibles de ce que ce stakhanovismes du plaisir a regroupé, testé, permis et promu entre 1965 et 1976. C’est Benjamin, fils de et savant gardien du trésor, qui pilote cette synthèse, forcément réductrice mais excitante en démon devant toutes les couleurs affichées dans ce double LP. 2 bonnes raisons de tout arrêter et de ne plus rien faire. Définitivement.