ROLAND BOCQUET, Paradia
sortie le 11 octobre 2021 chez WRWTFWW Records
ENGLISH
1977. When some lads babbled like punks and glued their hair with beer gushes, others were adjusting their ties and plugging in their synthesizers. They were inventing the future while the first ones were trying to block it. And that same future is present in every measure of this Paradia, chiseled with great class and accuracy by Roland Bocquet. With some French puns too, slipped into the titles and some melodies. The Ducks play pocket choral symphonies, we dance on T’aime Libanais and on Bee Flat. Bocquet, as a good punk with a suit, doesn’t deny himself anything. This reissue, also very classy, shows it from head to tail. 10 tracks to take in disorder, according to the mood or the direction of the wind. That blows in Djerba or L’Allumette. The one that just shakes the branches of a burning bush, unclassifiable. As strange as feel-good. The beautiful bizarre deployed by Roland Bocquet has the sense of the break of climate, of the effects of style and sleeve. In short the sense of the catharsis, with a capital letter even for the group of which Bocquet occupied the keyboards. Here, in the heart of this small sonic purge, the disinhibited comfort. We said it, nothing is forbidden. Not even the small minimal and futuristic dancefloor of Exotique. Nothing. Nada.
1977. Quand des zozos faisaient les punks en se collant les cheveux à la bière, d’autres ajustaient leurs cravates et branchaient leurs synthétiseurs. Eux inventaient le futur quand les premiers tentaient de lui compliquer l’avenir. Et du futur, il y en a à tous les mesures de ce Paradia, ciselé avec grande classe et super justesse par Roland Bocquet. Avec quelques jeux de mots aussi, glissés dans les titres et quelques mélodies. Les Canards jouent des symphonies chorales de poche, on danse sur T’aime Libanais et sur Bee Flat. Bocquet, en bon punk à costard, ne se refusent rien et s’en interdit pas moins. Cette réédition, très classe elle-aussi, le montre de la tête à la queue. 10 titres à prendre dans le désordre, selon l’humeur ou le sens du vent. Celui souffle à Djerba ou L’Allumette. Celui qui bouscule tout juste les rameaux d’un buisson ardent, inclassable. Aussi étrange que feel-good. Le beau bizarre déployé par Roland Bocquet a le sens de la rupture de climat, des effets de style et de manche. Bref le sens de de la catharsis, avec une majuscule même pour le groupe dont Bocquet occupait les claviers. Ici, au cœur de cette petite purge sonique, le réconfort déshinibé. On l’a dit, rien d’interdit. Pas même le petit dancefloor minimal et futuriste d’Exotique. Rien. Nada.
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Paradia : Bandcamp
WRWTFWW : site internet