LOUIS MATUTE LARGE ENSEMBLE,
Our Folklore
sortie le 25 mars 2022 chez Neuklang Records
ENGLISH
If Jules Verne chose to go around the world for 80 days, Louis Matute did it in 12 sounds. The tour of his Large Ensemble starts in Cuba, winks at the Mediterranean basin, and embraces Kenya by passing. The result? ‘Our Folklore’. An album that delves into the inspirations and influences of the completely acoustic septet. A sweet and comforting excursion. A cultural melee led by Louis Matute who had given a glimpse of his guitarist-composer skills on ‘How Great This World Can Be’, his late quartet record. Here, on ‘Our Folklore’, Lionel Loueke’s ex-student explores and expands his own jazz landscapes. Two examples. First stop in Colombia with Macondo. Zacharie Kysk’s trumpet goes back and forth in a vast and fast way on the tropical lands cleared by Andrew Audiger’s piano. Second stop in the land of Carnival. Rio is serpentine in Alfaia. Nicely feverish. Nathan Vandenbulcke grades the drive of his drums on the tarmac when Léon Phal makes his sax pass through some scales of North Africa. Like the rest, it’s clear, precise, and colored with an assured taste. Brilliant, perilous and completed in less than 80 days.
Si Jules Verne avait choisi de faire le Tour du monde en 80 jours, Louis Matute le fait, lui, en 12 sons. Le tour de son Large Ensemble commence à Cuba, fait coucou au bassin méditerranéen, embrasse le Kenya au passage. Résultat ? Our Folklore. Un album qui fouille dans les inspis et les influences du septet complètement acoustique. Une excursion douce et réconfortante. Une mêlée culturelle pilotée par Louis Matute qui avait laissé entrevoir ses skills de guitariste-compositeur sur How Great This World Can Be, disque gravé en quartet. Là, sur Our Folklore, l’ex-élève de Lionel Loueke explore et élargit ses propres contrées jazz. Deux exemples. Premier arrêt en Colombie avec Macondo. La trompette de Zacharie Kysk fait des va-et-vient vaste et rapides sur les terres tropicales défrichées par le piano d’Andrew Audiger. Deuxième stop au pays du Carnaval. Rio est serpentine dans Alfaia. Joliment fiévreux. Nathan Vandenbulcke grade le drive de sa batterie sur le tarmac quand Léon Phal fait transiter son sax par quelques gammes d’Afrique du Nord. À l’image du reste, c’est clair, précis, et coloré avec un goût assuré. Brillant, périlleux et bouclé en moins de 80 jours.