QUENTIN GHOMARI, Ôtrium
sorti le 17 Juin 2022 sur Neuklang Future
ENGLISH
Watch out, windy edge. Always hard in cycling, when the wind beats the peloton on the side of the road, in the open. You lose your sweat, your legs and your Latin. With Ôtrium, Quentin Ghomari proves that in jazz, the wind on the side of the road has put the Latin, the legs and the sweat on the right road. This trio, in charge of exploring all that the trumpeter of Papanosh, the genius freelancer of the Healing Orchestra will have put aside, lights up the edges. Jazz edge, first of all. The interplay that links Yoni Zelnik, double bass, to the lead trumpeter and Antoine Paganotti, drums, is lively and tense, imposing a cursive form for the dialogues of music. This sorting is endless, played almost in apnea like this almost dyslexic Striptype of title but squarely in its structure. Elsewhere, it’s freer but no less fast or voluble. Scratched Disk scratches the surface and Joe Linvisible knows how to make himself seen. Not a bit of humor that comes to pierce the precise and indatable compositions. If it was necessary to escape from something, this disc is a good escape.
Attention, bordure. Toujours chaud en cyclisme, ça, quand le vent tabasse le peloton sur le bas-côté de la route, à découvert. On y perd sa sueur, ses jambes et son latin. Avec Ôtrium, Quentin Ghomari prouve qu’en jazz, le vent de côté recalé le latin, les jambes et les suées sur le bonne route. Ce trio, chargé d’explorer tout ce que le trompettiste de Papanosh, le pigiste génial du Healing Orchestra aura mis de côté, allume les bordures. Bordure jazz, d’abord. L’interplay qui relie Yoni Zelnik, contrebasse, au trompettiste leader et à Antoine Paganotti, batterie, est vif et tendu, impose une forme cursive pour les dialogues de musiques. Ce tri est sans fin, joué presque en apnée comme ce Striptyque presque dyslexique de titre mais carrément carré dans sa structure. Ailleurs, c’est plus libre mais pas moins rapide ni volubile. Scratched Disk gratte à coups de growl ce qu’il faut de surface et Joe Linvisible sait aller se faire voir. Pas un brin d’humour qui viennent percuter les compositions précises et indatables. S’il fallait échapper à quelque chose, ce disque est un bon échappatoire.