SOPICO, Nuages
sorti le 14 octobre 2021 chez Polydor
Slide
ENGLISH
High pressure, weak coverage. Sopico releases his first album, Nuages. After several projects, notably with the 75ème session, here between rock and rap, So’ talks about “the fusion of Nirvana and Wu-Tang”. Not bad indeed. 10 tracks, 3 interludes, 0 feats. As hot to strum lyrics as his guitar, Sopico raps, sings, kicks on his own compositions. A full guitar-vocal project. The touching texts are tinged with melancholy without ever falling into sadness. Acoustic guitar, calm melody on Le Papier. Or a storm of electric guitar in Slide. In echo to his roots, it is the track Hier where we find his Kabyle origins. His dad plays the mandolin, his mom invites herself, a little later, on the interlude .appel manqué. Further on, the delicate voice that one would recognize between thousand comes to caress on Nuage. Sopico plays with the tonalities, the piano accompanies softly, the voice sings in the background. Everything goes well for the Parisian rapper. He approaches the simple things, the typical life of a young artist, a guy well surrounded, a guy who tells his life. A life halfway between the Seine-Saint-Denis and the 18th in Paname. Without artifice, naked, it is full of emotions. Nuages is also a lot of love. There is always a moment when the question of relationships arises. As much the torments as the joys induced. Nuage floats like a complete and well put together project, a project that confirms that Sopico has his place in the game of Rap FR. Well done.
Anticyclone annoncé. Faible couverture. Sopico déboule avec un premier album, Nuages. Après plusieurs projets, notamment avec la 75e session, entre rock et rap, ça parle de « la fusion d’Nirvana et Wu-Tang ». Pas mal. 10 morceaux, 3 interludes, 0 feats. Mais le gars Yodelice en co-prod’. Jain et Johnny, sur le CV, pas pas rap, mais carré du son. Aussi chaud pour gratter des textes que sa guitare, Sopico rappe, chante, kicke sur ses propres compositions. Un projet full guitare-voix. Les textes touchants sont teintés de mélancolie sans jamais tomber dans la tristesse. Guitare acoustique, mélodie calme sur Le Papier. Ou tempête de guitare électrique dans Slide. En écho à ses racines, c’est le morceau Hier où on retrouve ses origines kabyles. Son daron joue de la mandole, sa mère s’invite, un peu plus tard, sur l’interlude .appel manqué. Plus loin, la voix délicate qu’on reconnaitrait entre mille vient caresser sur Nuage. Sopico joue avec les tonalités, le piano accompagne tout doux, la voix chantonne en fond. Tout va bien pour le rappeur parisien. Il aborde les choses simples, la life typique d’un jeune artiste, d’un mec bien entouré, d’un type qui raconte sa vie. Une vie à mi-chemin entre la Seine-Saint-Denis et le 18e à Paname. Sans artifices, à nu, c’est bourré d’émotions. Nuages, c’est aussi beaucoup d’amour. Y’a toujours un moment la question des relations se pointe. Autant les tourments que les joies induits. Nuage flotte comme un projet complet et bien ficelé, un projet qui confirme que Sopico a bien sa place dans le game du Rap FR. Bien ouej.
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Sopico : site web
