KEKRA
sortie le 2 avril 2021 chez VRL
Phénomène
ENGLISH
Should we say that Kekra is at his best? According the first week sales of his 11th project, let’s say a big yes. More than 10K sales the first week. Gosh. But beware, the numbers don’t reflect the talent. Kekra had understood it pretty well : «Fuck le dream, fuck le stream, j’suis là pour faire la banque». No friends. And you can hear it. KEKRA is a fuckin’ dark project with its 17 murky tracks. The tracklist itself gives a glimpse of this feeling of loneliness and authenticity. And listening to the sounds, we’ve got same lemonade. Different sounds, coherent record and this presence of the autotune, hooked to the universe of Kekra. Successions of punchlines that claim the solitude of Kekra in the rap game. Too easy for him, nobody’s needed here. To the point of splitting himself in the backing vocals that support a crazy work on the prods. His alternation between the kicking and the melo’ autotuned remains serious in head, and poses different atmospheres within the same piece. Listen to Phénomène. Then the rest of the record. This quasi-schizo egotrip comes out thick, lucid lit with a perfect black light and that’s why we validate hard. For the continuation, the parking lot thug has already announced on Instagram that a reissue should arrive soon. Can’t wait.
Peut-on dire que Kekra est à son meilleur niveau ? À en croire le démarrage des ventes en première semaine de son 11ème projet, c’est un grand oui. Plus de 10K de ventes en first week. Les chiffres de ses projets précédents sont moins conséquents. Mais attention, les chiffres d’un son ne reflètent pas le talent de leur auteur et Kekra l’a bien compris : « Fuck le dream, fuck le stream, j’suis là pour faire la banque (oui) ». Pas d’amis. Et ça s’entend. KEKRA est un projet plutôt sombre en 17 morceaux. La tracklist donne déjà un aperçu du sentiment de solitude et l’authenticité du personnage avec des titres comme Sans les miens, Pas d’amis, Saoulé… Et à l’écoute, même limonade. Successions de punchlines qui revendiquent la solitude de Kekra dans le rap game. Trop facile pour lui, besoin de personne. Au point de se dédoubler dans les backing vocals qui viennent appuyer un travail dingo sur les prods. Son alternance entre le kickage et la mélo’ autotuné reste grave en tête, posent des ambiances différentes au sein d’un même morceau. Sonorités hétérogènes, disque cohérent et une fois encore cette présence de l’autotune, accrochée à l’univers de Kekra. Écouter le Phénomène. Puis le reste du disque. Cet egotrip quasi-schizo en ressort épais, lucide éclairé d’une lumière noire parfaite et c’est pour ça qu’on valide fort. Pour la suite, le voyou du parking a déjà annoncé sur Instagram qu’une réédition devrait arriver sous peu. On a hâte.