Sous la queue du Castor.
En 1972, les disques RCA coulent des jours heureux. Depuis 1940, le label s’abreuve à tous les courants musicaux en vogue. Ial a puisé dans le jazz, le rock, la folk, le psychédélisme. Désormais, ce sera la funk. Au cours du temps, il a su charrier dans les mailles de ses filets de gros poissons comme Duke Ellington, Elvis Presley ou The Jefferson Airplane. Non moins brillant et tout aussi frétillant, Jimmy Castor se fait prendre à son tour. Et joliment. Lors d’une vision à base de psychotrope un soir de canapé-télé. Bien allumé. Ensuite, ce sera la naissance d’un album, pierre angulaire de la soul et de la funk. Avec ses tons ocre et rouge, couleurs terreuses, c’est l’âge de pierre qui entre dans Harlem. Et ici, le conteur à la voix caverneuse et funky, c’est le sautillant Vincent Turban.

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textes et sonore © Mister Recorder et Erwan Le Mao, la Fabrique Documentaire