Japanese Jazz Spectacle vol.1
compilé le 1er avril 2022 par 180g, Universounds et HMV Music
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Happy Nipponophiles. The others must be too. The 14 heterogeneous tracks collected by Yusuke Ogawa for ‘WaJazz: Japanese Jazz Spectacle vol. 1’ reset the counters. This is Japanese jazz, but also combat jazz. One of them is to definitively silence the idea that in Japan we only copy to improve and sell cheaper than in the West. Tell me, what’s your car? In jazz, the beauty is that this language has taken root, multi-spun in clubs and bars – oh splendid idea of audiophile bars – to acclimatise and collide with what Japan of cultural traditions. That’s a lot of possible and masterful openings. Anime OST, games or simply music. Yusuke Ogawa sums up the mystery without revealing anything: “When Japanese musicians play, there is something uniquely Japanese that circulates and creates a kind of synergy. It can be melody, rhythm, or even something deeper, like an inexpressible flicker”. From this unspeakable flicker, Hiroshi Suzuki‘s Nippon Columbia ‘Romance’, the New Jazz Players’ ‘Muraiki’ or Soul Media’s ‘Breeze’ come out of the trunks. In other words, the alpha, the omega and the jazzWa. Blessed nipponophiles.
Nipponophiles heureux. Les autres aussi. Les 14 titres hétérogènes collectés par Yusuke Ogawa pour WaJazz : Japanese Jazz Spectacle vol. 1, remettent le tatami au milieu du dojo. C’est du jazz nippon, mais aussi du jazz de combat. Dont celui pour faire taire définitivement cette foutue idée qu’au Japon on ne fait qu’à copier pour améliorer et vendre moins cher qu’en Occident. C’est quoi votre voiture, à vous ? En jazz, la beauté c’est que ce langage s’est ancré, multi-faufilé dans les clubs et les bars — ô splendide idée des bars audiophiles — pour s’acclimater et percuter ce que le Japon connait de traditions culturelles. Soit un bon paquet d’ouverture possibles et magistrales. OST d’animé, de jeux ou plus simplement, de la musique. Jazz, funk, noisey-free. Yusuke Ogawa résume le mystère sans rien dévoiler : « Lorsque des musiciens japonais jouent, il y a quelque chose d’uniquement japonais qui circule et qui crée une sorte de synergie. Il peut s’agir de la mélodie, du rythme, ou même de quelque chose de plus profond, comme un scintillement inexprimable ». De ce scintillement indicible, s’échappent des malles de la Nippon Columbia Romance d’Hiroshi Suzuki, Muraiki des New Jazz Players ou Breeze de Soul Media. Soit l’alpha, l’omega et le jazzWa. Bienheureux nipponophiles.