MILD HIGH CLUB, Going Going Gone

sortie le 17 septembre 2021 chez Stones Throw records

par | 16 Sep 2021 | disques

Going Going Gone de Mild High Club

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Less is more. Alexander Brettin holds the right end of the precept. 3 albums since 2013, the gasman does not clutter the bins. Quantity less check, but quality in high level. His Going Going Gone plays on the same classy variations as his title. It is ultra smart, completely literate, with a complex and neat sound. From the start we sit on the pop influences, dancefloor style for laidback dancers. It bounces from the knee, nothing falls from the glass. At the second reading the album changes ear’s camp. One faces the harmonic mini-pyramids, the rhythmic breaks and an energy, certainly plunged in the summer vibe but furiously soaked in the perfect homecore. Whether you take this record by any track, in any direction, it remains magnetic and sticks to you, durably. Why? Dunno. Maybe because Alex Brettin plays as a poppy-disco salmon would do His Going is more a come back. It draws damn and nicely from his jazz background. A New High shows it perfectly, Brazil quotations in louced, ethereal voice and simple and fearsome scales. Brettin took the time to compose, to put together this success and you can hear it. No, rather it is tasted this complexity. Never posing, she spins when it is necessary, teases when it must and plays the indifferent when she can. It’s enough to run after its source. Smokey, Brettin the salmon.

Less is more. Alexander Brettin tient le bon bout du précepte. 3 albums depuis 2013, le gazier n’encombre pas les bacs. Quantité less check, mais qualité toujours en high level. Son Going Going Gone joue sur les mêmes variations classes que son titre. C’est ultra malin, complètement lettré, doté d’un son complexe et canon. D’emblée on s’assoit sur les influences pop, façon dancefloor pour danseurs laidback. Ça sautille du genou, rien ne tombe du verre. À la deuxième lecture l’album change de camp. On affronte les mini-pyramides harmoniques, les ruptures rythmiques et une énergie, plongée certes dans la summer vibe mais furieusement trempée dans le homecore parfait. Qu’on prenne ce disque par n’importe quel track, dans n’importe quel sens, il reste magnétique et vous colle aux basques, durablement. Pourquoi ? Sais pas. Peut-être parce qu’Alex Brettin joue les saumons poppy-disco. Son Going, c’est du come back. Ça puise sévère et joliment dans sa formation jazz. A New High le montre parfaitement, citations de Brazil en loucedé, voix éthérée et montée de gammes simples et redoutables. Brettin a pris le temps de de composer, de ficeler cette réussite et ça s’entend. Non, plutôt ça se déguste cette complexité. Jamais poseuse, elle vrille quand il faut, aguiche quand elle le doit et joue les indifférentes dès qu’elle le peut. De quoi courir à toutes jambes après sa source. Smokey, le saumon Brettin.


Mild High Club : Bandcamp

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