SYLVAINE HÉLARY, Glowing Life
sortie en octobre 2020 chez Ayler Records
ENGLISH
Below the surface, shimmers. Sparkling waters, emotions, egos. All contained, without modesty, in Vies Scintillantes, a Frenchy alter ego-title of the name of this combo led by Sylvaine Hélary. Accustomed to experimentation as to solid frames, the flautist is here on a adjusted field. Antonin Rayon, Benjamin Gilbert, Christophe Lavergne are some kind of deluxe back-up. This mini-list is enough to evoke the pedigree at play within this quartet. Each person’s research is poured into the commonplace and Glowing Life rustles and sounds with a fascinating class, an abounding freedom. Hélary sticks her own words to those borrowed from the library of PJ Harvey and Eric Vuillard, Lavergne propels each projection with delicacy and conviction. The result is that music that takes some time for voluptuousness and jostling. For a thickened body too, in the turmoil created by Glibert and Rayon (Après la pluie, Thinking to Dance). It crosses audacious pop with seditious experimentation, it grafts the most tenuous poem to the most explicit groove. It’s electric with a strong and agitated discipline. The kind of thing you find by taking the measure of what lives under the surface or under your skin. Simply awesome.
Sous la surface, le rayonnement. Des eaux, des émois, des égos. Le tout contenu, sans pudeur, dans Vies Scintillantes, titre-alter ego frenchy du nom du groupe piloté par Sylvaine Hélary. Habituée des expérimentations comme des cadres solides, la flûtistes est ici sur un terrain à sa main. Antonin Rayon, Benjamin Gilbert, Christophe Lavergne sont en back-up deluxe. Cette mini-liste suffit à évoquer le pédigrée en jeu au sein de ce quatuor. Les recherches de chacun sont versées dans le commun et Glowing Life bruisse et sonne avec une classe fascinante, une liberté foisonnante. Hélary colle ses propres mots à ceux empruntés à la bibli de PJ Harvey et Eric Vuillard, Lavergne propulse chaque saillie avec finesse et certitude. Naît alors une musique qui prend le temps de la volupté et de la bousculade. Du corps aussi, dans les remous fourbis par Glibert et Rayon (Après la pluie, Thinking to Dance). Ça croise la pop audacieuse à l’expé séditieuse, ça greffe le poème le plus ténu au groove le plus explicite. C’est électrique, c’est fort d’une discipline agitée. Le genre de truc qu’on trouve, en prenant le mesure de ce qui vit sous la surface ou sous la peau. Modestement parfait.