Binker & Moses, Feeding The Machine

sortie le 25 février 2022 chez Gearbox Records

par | 9 Fév 2022 | disques

Feeding The Machine de Binker and Moses

ENGLISH

Two is the right number to form a duo. Obviously. Like two complementary sides of a coin, Binker & Moses form this duo. Tails for Binker Golding and his sax. Heads for Moses Boyd and his drums. After Journey to the Mountain of Forever, the British duo goes back to the basics. Sax and drums.  No more. No less. Pragmatic and striking. Both instruments are nevertheless fed by electro. For their third studio album Feeding The Machine, Max Luthert and his electronics are part of it. The tape loops lock the sound in a vicious and repetitive circle. The album mixes perfectly free-jazz, minimalism and ambient. 6 tracks with completely different atmospheres. But, a unique feeling remains. Solitude overlooks this record like a sword of Damocles. The first mood is dichotomous. Feed Infinite reassures but terrifies. Machines tease drums. The anxiety intensifies with After The Machines Settles.  The electronics bring an addictive distortion and sound like a damaged audio tape. The climax of the record comes with Because Because. The sound penetrates the mind and drives you crazy. Electro comes out of the scene. Back to the basics. Breathless and tense, the sax fades away. The wild rhythm of the drums becomes mellower. The two become one.


Binker & Moses : site web
Gearbox Records : site web

Deux soit le chiffre exact pour former un duo. Obviously. Comme les deux faces complémentaires d’une pièce, Binker & Moses forment ce duo. Pile pour Binker Golding et son sax. Face pour Moses Boyd et sa batterie. Après Journey to the Mountain of Forever, le duo britannique revient aux bases. Sax et batterie. Ni plus. Ni moins. Pragmatique et saisissant. Les deux instruments se nourrissent néanmoins de l’électro. Pour leur troisième album studio Feeding The Machine, Max Luthert et son électronique sont de la partie. Les tape loops enferment le son dans un cercle vicieux et répétitif. L’album mixe parfaitement free-jazz, minimalisme et ambient. 6 tracks aux atmosphères complètement différentes. Mais un sentiment unique subsiste. La solitude surplombe ce disque comme une épée de Damoclès. Le premier mood est dichotomique. Feed Infinite rassure mais effraie. Le ténor réchauffe le morceau. Les machines tourmentent la batterie. L’angoisse s’intensifie avec After The Machines Settles. L’électronique apporte une distorsion addictive et sonne comme une cassette audio abîmée. L’apogée du disque arrive avec Because Because. Le son pénètre l’esprit et rend fou. L’électro sort de la scène. Retour à la base. À bout de souffle et tendu, le sax s’estompe. Le rythme effréné de la batterie s’adoucit. Les deux ne font plus qu’un.

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