Orchestre National de Jazz, Dracula
Livre-disque à paraître le 15 octobre 2021 sur ONJ Records
ENGLISH
Try and you’ll define many Myths. Vampires are among the most exciting of ‘em. In the recent Bloodsucker’s Hall Of Fame, watch out for the Cullen family or the Salvatore Bros. But before being these hot guys who sparkle in the sun and run faster than a Shinkansen, vampires were already enthroned in the velvet. The big boss was Dracula. Book version at Bram Stoker’s or Francis Ford Coppola on film. Everyone should find its own reference. Now there is also Orchestre National de Jazz’s one. The ONJ is reclaiming the myth and releasing a book-disc from the show that premiered in December 2019, just before the world is imprisoned indefinitely. On the book side, it’s Adèle Maury who signs the brush strokes. Not far from the German expressionism. Dark but strangely bright. Raw and incredibly sincere. On the music side, Frédéric Maurin and Grégoire Letouvet assure the compositions. 27 tracks that could be consumed and devoured. Sprech-gesang versus contemporary narrative, the story unfolds. The voices are ignited. The instruments run out of steam. Lost in a too big castle, Mina is revived by Milena Csergo and Pauline Deshons. The host, Dracula, is reborn with Estelle Meyer. L’Orage and La forêt act like adrenaline shots and seep into your veins. The sax balances on the gasps and screams. The drums strike a frightening tension. It’s exhausting. La Valse Sanglante is the opposite. Harmony. Serenity, the flute comes to soften the game. But guess what? The tension rises. Again. The heart is agitated and capsizes. Powerful. But before succumbing, there remains a single question, the one that burns the lips. Happy ending or not?
Des mythes, il y en a beaucoup. Les vampires sont parmi les plus excitants. Dans le récent Hall Of Fame des canines, il y a la famille Cullen ou les frères Salvatore. Mais avant les beaux-gosses qui scintillent au soleil et courent plus vite qu’un Shinkansen, d’autres trônaient déjà dans le velours. Le big boss c’était Dracula. Version book chez Bram Stoker ou Francis Ford Coppola sur pellicule. À chacun sa réf. Il y a désormais aussi celle de l’Orchestre National de Jazz. L’ONJ se réapproprie le mythe et sort un livre-disque tiré du spectacle créé en décembre 2019, juste avant que le monde entier soit emprisonné pour une durée indéterminée. Côté livre, c’est Adèle Maury qui signent les coups de crayons et de pinceaux. On n’est pas loin de l’expressionnisme allemand. Dark mais étrangement lumineux. Brut et incroyablement sincère. Côté disque, Frédéric Maurin et Grégoire Letouvet assurent les compos. 27 tracks qui se bouffent, se dévorent. Sprech-gesang versus récit contemporain, l’histoire défile. Les voix s’enflamment. Les instruments s’essoufflent. Perdue dans un trop grand château, Mina est réanimée par Milena Csergo et Pauline Deshons. L’hôte, Dracula, renaît avec Estelle Meyer. L’Orage et La Forêt agissent comme des piqûres d’adrénaline et s’insinuent dans vos veines. Le sax tient en équilibre sur les halètements et les cris. La batterie frappe une tension effroyable. C’est épuisant. La Valse sanglante, c’est l’opposé. Harmonie. Sérénité, la flûte vient adoucir et calmer le jeu. Mais, guess what? La tension remonte. Encore. Le cœur s’agite et chavire. C’est puissant. Mais avant de succomber, il reste une question unique, celle qui brûle les lèvres. Happy ending or not ?
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Dracula : Spectacle jeune public