Christine, la sorcière Salem

Tribu festival, Quétigny, dimanche 3 octobre 2021, Salle Mendès France

Christine Salem

Puissante. Hypnotisante. Charismatique. Tout en bleu électrique, des pieds jusqu’aux lèvres, Christine Salem annonce la couleur. C’est aussi celle de ce concert rythmé par le maloya, la réunionnaise envoûte, attire l’œil sans aucun effort, impossible de détourner son regard. Oui, impossible. Voix grave et terriblement plaisante. Un timbre puissant et magnétique. Mais il n’y a pas seulement la voix. Christine Salem joue. Pas qu’avec l’attention, non, mais avec une maîtrise parfaite de ses instruments. À chaque fois. Premier jeu avec le kayamb, instrument tradi’ réunionnais, puis viens le deuxième avec l’harmonica, sans oublier, le troisième, le roulèr, énorme tambour que l’on joue assis et à deux mains, le quatrième, la guitare électrique et le cinquième, mais pas des moindres, les maracasses. Côté ambiance, la pluie retentit sur le toit de la salle Mendès France à Quétigny mais Christine Salem et de son crew visse le soleil et la chaleur réunionnaise à l’intérieur. Bam, le mauvais temps est oublié. C’est beau. Okay, de base être assis est obligatoire. De base, oui. La réalité c’est que les gens se lèvent et dansent. Comment faire autrement ? Sérieusement ? La danse est clairement instinctive à ce moment-là. La touche la plus folle, c’est le violon. Dingo à quel point un instrument seul peut ajouter autant de puissance et de légèreté à la fois. Ça rend dépendant. Christine Salem signe la fin du Tribu Festival 2k21 et on pouvait pas rêver mieux comme fin. Thanks.

 


Ellinor Bogdanovic
photos ©
Siouzie Albiach / Tribu Festival

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