THE BUTTSHAKERS, Arcadia

sortie le 5 novembre 2021 chez Underdog Records

par | 27 Oct 2021 | disques

The Buttshakers

ENGLISH

Hot or iced? The Buttshakers flirt with this neverending question. And their Arcadia tells its answers with an insane aesthetic. Arcadia is a bipolar chaos between the beauty of the music and the darkness of the lyrics. A kind of poisoned gift. Bestial instrumentals that make your hips sway. The disconcerting sensuality of Ciara Thompson’s voice. Behind this beauty, the lyrics are brutally pragmatic. And it slaps you as hell. Committed lyrics make you want to smash everything. The problem is that it’s a dangerous game. The desire to dance is unbearable. But, once the lyrics are understood, an ounce of guilt is almost present. Not in my name, sounds like a cry of anger that comes from the depths of the guts. The composition is crazy. The drums are pressing. The flute intensifies the mood. The sax arrives like a climax. “My brothers said I can’t breathe” in loop in the head. Mind Blowing. Change of scene with Nightcrawl. Lascivious atmosphere. The guitar announces this vibe and forces the impression of being a random person lost in the middle of the night. The backings vocals make the sound even hotter. Comforting or oppressive heat? Both. Even deeper with Daddy Issues, powerful but overwhelming. The sound works in two times. First time where Ciara Thompson tells. Second time which gives place to a musical violence. Drums are so heavy that rythm must be perfect. An abnormally suffocating flute. A deeply hypnotic guitar. Scary but niceley pleasant.

Chaud ou froid ? The Buttshakers flirtent avec cette question éternelle. Et leur Arcadia y répond avec une esthétique de taré. Arcadia, c’est un chaos bipolaire entre la beauté de la musique et la noirceur des paroles. Une sorte de cadeau empoisonné. Des instrus bestiales qui font vaciller les hanches. La sensualité déconcertante de la voix de Ciara Thompson. Derrière cette beauté, les paroles sont brutalement pragmatiques. Et ça fout une gifle. Une gifle plutôt violente, même. Des lyrics militantes qui donnent envie de tout défoncer. Le problème, c’est que c’est un dangerous game. Le désir de danser est intenable. Mais, une fois les paroles comprises, une once de culpabilité est presque présente. Not in my name, résonne comme un cri de colère qui vient du fin fond des tripes. La composition est folle. La batterie est pressante. La flûte intensifie le mood. Le sax arrive comme un climax. “My brothers said I can’t breathe” en boucle dans la tête. Mind Blowing. Changement de décor avec Nightcrawl. Ambiance lascive. La guitare annonce cette vibe et force l’impression d’être une personne random perdue au milieu de la nuit. Les backings vocals rendent le son encore plus chaud. Chaleur réconfortante ou oppressante ? Both. Encore plus deep avec Daddy Issues, c’est puissant mais écrasant. Le son fonctionne en deux temps. Premier temps où Ciara Thompson raconte. Deuxième temps qui laisse place à une violence musicale. Une batterie pesante tellement le rythme est parfait. Une flûte anormalement étouffante. Une guitare profondément hypnotique. Effrayant mais terriblement plaisant.


The Buttshakers : Bandcamp
Underdog Records : site internet

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