Rottweiller ou pinscher nain ? on sait pas mais le dog est bien vénère. Et il le montre avec ce Usual Chronicles et sa dystopian wave aux textes torturés et intimes. Amour perdu, abandons et rapport de force dans les relations. C’est un opus cathartique, aux influences multiples, de Joy Division à Depeche Mode en passant par Blink-182. Diamond Dog s’est lancé à corps perdu dans son monde dystopique. Hold my Pride, le premier morceau, parle de piège, d’emprise. C’est justement l’effet causé par ce disque. Emprise donc, on est obligé d’écouter la suite avec Blue Roses, hommage au pop punk des années 2000 teinté de chorus et de phaser. Voilà donc, l’esthétique de Diamond Dog. Authentique, chorussé et phasé au max et citant à gogo la new wave. Dans le monde glauque de Usual Chronicles, on plonge. Toujours plus profondément dans la noirceur mais avec au bout du tunnel, une lumière qui laisse envisager l’espoir. Le bonheur aussi,  Flash Sideway, morceau fort au refrain qui se visse dans ta tête, avec un duo basse-batterie à te donner envie de faire du car-washing en bikini sur un bon gros pick-up. C’est 90’ très glam, très théâtral. Rock à Pogo ? Non. Mais un truc qui te prend aux tripes. Ce premier disque est cohérent, réussi, et laisse envisager un bel avenir pour le groupe. Chien dangereux qui va aboyer trèèèèèès fort cette année/10.

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Alexandre Da Cunha
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Diamond Dog : Bandcamp