Lous And The Yakuza,
IOTA
sortie le 11 novembre 2022 chez Columbia
Kisé
Attention tuerie. Avec Gore, sorti en 2020, Lous and the Yakuza a tout défoncé. Même à l’international. Pas étonnant pour une artiste belge, congolaise, rwandaise qui vit aux States. 2 ans après cet énorme succès, elle sort IOTA. C’est 12 titres courts mais efficaces, ça parle d’amour et d’eau fraiche. D’amitié aussi. Lous surfe sur ses expériences passées comme dans La money qui donne une patate à l’album et à son ex, au passage. La force de ce titre c’est le choeur à la Pink Floyd, façon Another Brick In The Wall, rythmé à l’aide des violons et de la basse. En revanche dans Trésor, Lubie en feat avec Damso ou Yuzu balade, Lous se livre de façon plus intime. La chanteuse y module sa voix et fait varier les tons. Des refrains et des titres qui sonnent comme des onomatopées permettant au monde de s’approprier sa musique. L’album est fait pour traverser les frontières. Kisé et Takata en sont les preuves sonores. Pas besoin de comprendre les paroles, ces deux hits punchy ordonnent au corps de bouger. Le coupable ? El Guincho. Le producteur de Rosalía signe toutes les prods de l’album. Tout est full instruments. Il y en a partout. La plus grande démo du savoir-faire de l’Espagnol est sur Stop. Benjamin Epps y débarque et débite des rimes sur cette prod digne des plus grands ricains. IOTA c’est un projet est complet, soigné et travaillé. Lous, c’est de la souL music biberonnée à l’énergie d’un Yakuza.
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Lous And The Yakuza : site web