space jam
Devenir un grand champion, ça ne se fait pas tout seul, les amis,
et encore moins avec rien dans les oreilles.
Voici quelques tips sur ce qui a bercé les plus grands sportifs.
En 5 étapes, en 5 sons, en 5k de bonheurs.
Ce mois-ci, on s’élève à l’ombre d’un géant des parquets.
Kobe Bryant
1997
Avec ses premiers swishs, Kobe Bryant commence à hypnotiser le Staple Center, la salle des Lakers à l’époque. Hypnotize, c’est justement ce que scande Notorious B.I.G., sur la prod Boom Bap, Kobe remonte le terrain en crossant ses défenseurs. Boom boom bap. Ça sonne en mode alarme pour rythmer le morceau comme des coups de sifflet d’arbitre. Déjà 15 points d’avance avant le deuxième couplet. Un point commun réunit les 2 hommes : l’aisance à l’état pur. Un flow détente et des moves nonchalants animent la partie. Il ne reste que 6 secondes à l’horloge et les Lakers perdent de 2 points. Temps mort. « Biggie, Biggie, Biggie, can’t you see? » est scandé par le public. Bryant prend le ballon, feinte de tir, shoot en suspension… Ça score ! Boom boom 1997. Cette année-là, le monde perd une icône de la musique, mais en découvre une autre dans le sport.
Hypnotize
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2000
En 3 ans seulement, le basketteur, passé par les terrains de Mulhouse quand il était petit, ne fait qu’impressionner. Premier titre NBA au côté de Shaq O’neal et la hype grandit. Tellement qu’un groupe méga-phare de l’époque l’invite sur un son. Et ce n’est surtout pas un hasard. Le titre de Destiny’s Child ? Le fameux tube planétaire Say My Name. Tu veux prouver quoi ? Que tout le monde scande ton nom ? Ok très bien. Un refrain qui reste en tête et dont on ne se lasse jamais…comme voir Kobe remporter un titre : KOBE ! KOBE ! KOBE !
Say My Name
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2008
À ce moment de sa carrière, Bryant domine totalement la ligue. Même après quelques blessures. Les heures à la salle de muscu ne se comptent plus. 4h du matin, oui Kobe était matinal, il taffe sans relâche en écoutant le morceau puissant du rappeur de L.A, The Game. Motivant ce My Life en feat avec Lil Wayne : 2 témoignages poignants sur le train de vie, la dangerosité et la tristesse du Hood. Chaque note de piano résonne comme les gouttes de sueur lâchées par Kobe sur le parquet de la salle. Ce morceau prend aux tripes et va aider, celui qu’on pourra appeler désormais Le Black Mamba, à dominer cette ligue. It’s your life Kobe, dis-leur.
My life
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2015
C’est ainsi tu finis un jeu, tu le ranges et tu passes à autre chose. C’est ce que va faire KB24. Après toutes les récompenses possibles ou presque, l’heure de la retraite arrive. Quelle carrière. Dans No Role Modelz, son pote J.Cole explique comment la vie est dure sans modèle. Avec son flow aiguisé, il tranche la prod très entraînante en reprenant le sample de Don’t Save Her by Project Pat. Ce morceau, le plus grand succès de J.Cole, est un message d’espoir pour ceux qui n’ont pas eu de modèle pour les aider à grandir. Comme Jordan l’était pour toi, tu as inspiré les petits jeunes qui dominent maintenant cette ligue et bien plus encore. Je ne peux pas dire que tu as marqué ta génération car tu as fait bien plus, champion.
No Role Modelz
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2020
2020, c’était bien de la m**de. Kobe est parti rejoindre les dieux du basket accompagné de Gianna, sa fille. « Sometimes we laugh and sometimes we cry », les mots de Drake sonnent terriblement vrai. Les larmes coulent sur les visages de tes fans en apprenant ton décès, mais en retraçant ta carrière, ta vie et celle de Gigi, la joie reprend le lead. Même émotion pour ce track de Drake. Un premier couplet timide, suivi d’un deuxième libérateur et qui embellit le morceau. Une fanfare de trompettes en guise de prod’ comme dernier tour d’honneur. « Sometimes we laugh and sometimes we cry », on en rigolerait presque désormais. Merci Kobe.
Laugh Now Cry Later
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