EABS, 2061
sorti le 27 Mai 2022 sur Astigmatic Records
ENGLISH
Vet Polish, AfroSpace and brotherhood. EABS reinvents its motto a little more, a little better. ‘2061’ comes out of the tail of the previous comet, ‘Discipline Of Sun Ra’ dedicated to the interstellar God. The urgency is more persistent, Sir Coco has crossed the world since. Less floating, less suspended on the threads of the Milky Way, then. But no less strong in breath. The jazz takes its rights, ‘The Mystery Of Monolith’, a darkness lets itself go and appears, ‘Global Warning’ or ‘Lucifer’. 1986, Comet Halley gave marbles to Arthur C. Clarke to write ‘Odyssey Three’. Then there was Kubrick and Zaratoustrinou. We know the monolith, the monkeys. We all fell asleep after the first 15 minutes of the movie. Here, the Polish cosmics of EABS, together with vet’ Jan Ptaszyn Wróblewski on tenor, take over the handle and fly straight to 2061, the year of the next passing of Halley. Climatico-spatial fiction, yes, but 2061 is also a music album. Rap, trap, little drill moves, tight angry trumpet solos, loud echoing keyboards. Everything is in its place, in this new record. Released 40 years before the year of its title, you never know, it might be wise.
Polish vétéran, AfroSpace et fraternité. EABS réinvente encore un peu plus, un peu mieux sa devise. 2061 sort de la queue de la comète précédente, Discipline Of Sun Ra, dédiée au Dieu interstellaire. L’urgence est plus vivace, Sir Coco a traversé le monde depuis. Moins flottant, moins suspendu aux fils de la Milky Way, donc. Mais pas moins costaud en souffle. Le jazz reprend ses droits, The Mystery Of Monolith, une noirceur se laisse aller et poindre, Global Warning ou Lucifer. 1986, la Comète de Halley filait des billes à Arthur C. Clarke à écrire le troisième volet de L’Odyssée de l’espace. Puis il y a eu Kubrick et Zaratoustrinou. On connaît le monolithe, les singes. On s’est tous endormis au bout du premier quart d’heure de film. Ici les Polonais cosmiques d’EABS, en compagnie du vet’ Jan Ptaszyn Wróblewski au ténor, reprennent le manche et filent direct en 2061, année du prochain passage de Halley. Fiction climatico-spatiale, oui, mais 2061 est aussi un album de musique. Rap, trap, petits moves de drill, solos de trompettes énervés serrés, claviers à fort écho. Tout est à sa place, dans ce nouveau disque. Sorti 40 ans avant l’année de son titre, on sait jamais, ça pourrait être prudent.
