ROSALÍA, Motomami
sortie le 18 mars 2022 chez Columbia Records
SAKURA
ENGLISH
Chica, ¿qué dices? Se va rápido. The avant-garde Rosalía is picking up speed with Motomami. The tank is full of personalities, full of layers of sound and versions of the artist. In short, from ‘Saoko’ and its jazz mini-break, it’s a beautiful mess driven at ease, in 2 distinct parts. Moto and Mami. Escape to get closer to herself. And it succeeds. Esto no es El Mal Querer, eres el mal desear. First lap, ‘Motomami’ is the place where Rosalía finally embodies herself, leads a race full of humanity, between intimate ballads and overexcited authenticity. ‘Saoko’ vs ‘Sakura’. ‘Motomami’ is her most personal album to date and, as such, a perfect example of how far she can go to impose her musical vision. From reggaeton to flamenco, from pop to electronica, from hip-hop to jazz, from trap to salsa, the turns of the track are sharp but even more uninhibited than those of ‘El Mas Querer’. A Delirio de Grandeza. Rosalía builds, destroys, remodels and rebuilds music as she sees fit, carving out an ideal road where genre barriers shatter into a vibrant, deep and immense patchwork. Motomami is simply an artist who rides the best she has to offer. These multi-facets form a confusing mess, an album more stripped down than it seems, a record that fully delivers thoughts and introspections without restraint. Nor complex. Para siempre, hombre.
Chica, ¿qué dices? Se va rápido. L’avant-gardiste Rosalía prend de la vitesse avec Motomami. Le réservoir est full de personnalités, le plein de couches sonores et de versions de l’artiste. Bref, dès Saoko et son mini-break jazz, c’est un beau bordel transformiste piloté à l’aise et en 2 parties distinctes. Moto et Mami. S’échapper pour mieux se rapprocher d’elle-même. Et c’est réussi. Esto no es El Mal Querer, eres el mal desear. Premier tour de piste, Motomami est l’endroit où Rosalía s’incarne enfin elle-même, mène une course pleine d’humanité, entre ballades intimes et authenticité survoltée. Saoko vs Sakura. Motomami est son album le plus personnel à ce jour et, pour cela, un exemple parfait de jusqu’où elle peut aller pour imposer sa vision musicale. Du reggaeton au flamenco, de la pop à l’électronique, du hip-hop au jazz, de la trap à la salsa, les virages du circuit sont relevés mais encore plus décomplexés que ceux d’El Mas Querer. Un Delirio de Grandeza. Rosalía construit, détruit, remodèle et reconstruit la musique comme elle l’entend, se taille une route idéale où les barrières de genres se fracassent dans un patchwork vibrant, deep et immense. Motomami, c’est simple, c’est une artiste qui pilote ce qu’elle a de mieux à chevaucher. Ces multi-facettes forment un désordre déroutant, un album plus dépouillé qu’il ne semble, un disque qui livre pleinement pensées et introspections sans frein. Ni complexe. Para siempre, hombre.
