Jazzy Bazz, Memoria
sortie le 21 janvier 2022 sur 3.14 Production
Zone 19
ENGLISH
Raw rap, sharp punchlines, neat prods. Yes. Jazzy Bazz Come-back three years after Nuit, his last solo project. Here, 17 tracks, and and his memories as the guideline. Memoria it’s a one-way ticket in the rapper’s peculiarities. He talks about the paradoxes of society, his love for music and the passing of time. He also spends time with Johnny Ola, Kezo or Osha. Beatmakers allow him to kick on goddamn rhythms as well as on jazz melodies. Not jazzy. Necessarily jazzy. Smooth on feelings for about fifteen minutes.
Overall, he remains efficient, he does what he knows how to do. He keeps intonation and his incisive flow. Don’t panic, he is more and more technical, and always surprises. Don’t panic, he is more and more technical, and always unexpected. In Arkham Anthem, we find him between screams and threatening whispers in the first part, followed by a quieter second part as if to seek forgiveness for the aggression. His feats with former fellows of L’Entourage are always brilliant but different. Classic shit, it feels good.We find him more melodious in Sablier, softer in Albiceleste. The connections with EDGE are powerful. There is no better than his childhood buddy to accompany him in his chorus. Mega slams on .RAW Spleen where his universe blends perfectly with the most digital rapper’s one. It is on this track that his dad takes the sax’ and shuts down haters once and for all. Focus on Zone 19: « My goal is leave to leave my mark on the culture ». It is done for the rapper of the 75.
Rap brut, punchlines aiguisées, prods soignées. Yes. Come-back de Jazzy Bazz trois ans après Nuit, son dernier projet solo. Ici, 17 titres, et ses souvenirs pour fil rouge. Memoria c’est un aller-simple dans les travers du rappeur. Il cause paradoxes de société, de son amour pour la musique et du temps qui passe. Du temps il en passe aussi avec Johnny Ola, Kezo ou Osha. Beatmakers lui permettent aussi bien kicker sur des rythmes lourds que sur des mélodies jazz. Non jazzy. Forcément Jazzy. Smooth sur les sentiments pendant une cinquantaine de minutes.
Globalement, il reste efficace, il fait ce qu’il sait faire. Il garde une intonation et un flow incisifs. Pas de panique, il est de plus en plus technique, et surprend toujours. Dans Arkham Anthem, on le retrouve entre hurlements et chuchotements menaçants dans la première partie, suivie d’une seconde partie plus calme comme pour se faire pardonner de l’agression. Ses feats avec les anciens de L’Entourage sont toujours quali mais différents. Classic shit, ça fait du bien. On le retrouve plus mélodieux dans Sablier, plus doux dans Albiceleste. Les connexions avec EDGE sont puissantes. Y a pas meilleur que son pote d’enfance pour l’accompagner dans ses refrains. Méga claque sur .RAW Spleen où son univers se mélange parfaitement à celui du rappeur le plus digital. C’est sur ce track que son daron s’empare du sax’ et cloue le bec aux rageux une bonne fois pour toute. Focus sur Zone 19. « Mon objectif est de marquer la culture ». C’est chose faite pour le rappeur du 75.