Louis Armstrong, Cool Yule
compilé en décembre 2021 par Verve
Christmas Night In Harlem
ENGLISH
Christmas comes back every year. It is traditional, in jazz as everywhere. As always in the shape of some compilation album that helps to get over overflows of fried chicken, hello Norah Jones, upset discussions, hello Diana Krall, or even some glass of Cognac, Hey Sinatra. It has often been the right way to sell records. Anyway, there are some who stick their heads out of the hood. Louis Armstrong is one of them. At Christmas, he never needs too much of a fake beard to fill with joy whoever has put one of his records on a turntable. Compiled in all directions and every year, Pops sounds like this devil’s entertainer. In addition to being a musician far from being lost in the compromises and revolutions of his music. At Christmas, Armstrong adds joy to pleasure, and summons Solstice, Cool Yule, Little Red-Nosed Reindeer, White Christmas, and the fiery, lucid roots of Christmas in New Orleans, Christmas Night In Harlem. Here, at Verve in 2020, it is nice to hear the Pops of 1953 with the Commanders, the Big Bands brats of pure pleasure, or in a nasty-perfect duet with Velma Middleton, on Baby It’s Cold Outside, where the voices easily suggest that this Christmas will certainly not be spent on the balcony.
C’est tradi, dans le jazz comme partout, Noël revient chaque année. Et très souvent sous forme d’un album-compile qui aide à faire passer les trop-pleins de dinde, coucou Norah Jones, les discussions houleuses, hello Diana Krall, ou les fonds de Cognac, Hey Sinatra. Ça a été souvent, aussi, le bon créneau pour vendre des disques dans ce qui a toujours été un marché de niche et de dupes. Mais dans le lot, il y a forcément des cocos pour sortir la tête de la hotte. Hot, Louis Armstrong l’est, aussi. À noël, il n’a jamais trop besoin de fausse barbe pour remplir de joie qui aura posé un de ses disques sur une platine. Compilé dans tous les sens et chaque année, Pops sonne en diable d’entertainer de génie. Loin de s’être perdu dans les compromis et les révolutions de sa musique. À Noël, Armstrong joint la joie à l’agréable, et convoque solstice, Cool Yule, petits rennes au nez rouge, White Christmas et racines ardentes et lucides, Christmas in New Orleans, Christmas Night In Harlem. Ici, chez Verve, il y a beau à entendre le Pops de 1953 avec les Commanders, déglinguos des Big Bands de pur plaisir, ou encore dans un duo perfecto-coquin avec Velma Middleton, sur Baby It’s Cold Outside, où les voix laissent facilement à penser que ce Noël ne se passera certainement pas au balcon.
