TIMOTHEE QUOST, Flatten The Curve
sortie le 9 octobre 2021 sur Carton Records
ENGLISH
What the cost ? Don’t worry, Timothée Quost knows the price of things. Whether alone or accompanied, within Horns for example, the trumpet player never stops trying to raise the stakes. Without any concern to please, aiming even less that to seduce, Flatten The Curve prolongs the explorations of compositions and joint play dear to the noisemaker. In this last disc, Quost gathers former faithful, Victor Aubert or Gabriel Boyaut for example, and some of his compositions/improvisation in solo to challenge himself. This disc takes the crazy bet to question the comfort zones of its author. Fragility of the sound recordings in situ against the roughness of the sound materials, cash outlets of what is said and intimate reflection of what is played. We go up one more degree with this guy, whose work and career path has fascinated us for a while. Here, Timothée went to collect the word of old, their glance on the life, nature and progress, Quost rubs it and pricks himself there. We hear in Lame that “we must not evolve too much”. We agree. And this disc marks a masterly pause in the improviser’s progress, a pause of intimate, risky, harsh and in fine splendid excavation. Gosh.
What the cost ? Don’t worry, Timothée Quost sait le prix des choses. Que ce soit Seul ou accompagné, au sein de Horns par exemple, le trompettiste n’a de cesse d’éviter de faire monter les enchères. Sans aucun souci de plaire, visant encore moins celui de séduire, Flatten The Curve prolonge les explorations de compositions et de jeu en commun cher au soufflant bruiteur. Dans ce dernier disque, Quost réunit des anciens fidèles, Victor Aubert ou Gabriel Boyaut par exemple, et des compositions/improvisation en solo pour se challenger. Ce disque prend le pari fou de remettre en cause les zones de confort de son auteur. Fragilité des prises de sons in situ contre le rugueux des matières sonores, sorties cash de ce qui est dit et réflexion intime de ce qui est joué. On monte encore d’un degré chez ce type, dont le boulot et le parcours nous fascine depuis un moment. Ici, Timothée est allé collecter la parole d’anciens, leur regard sur la vie, nature et le progrès, Quost s’y frotte et s’y pique. « faut pas trop évoluer quand même », entend-on dans Lame. On est d’accord. Et ce disque marque une pause magistrale dans l’avancée de l’improvisateur, une pause d’excavation intime, risquée, âpre et in fine splendide. Sah.
