FELA KUTI and AFRICA ’70
w/ GINGER BAKER, Live!
réédition le 17 novembre 2021 par Partisan Records
Ye Ye De Smell
ENGLISH
Connection. “Guys who have balls” said a French ad in 1985. Years before, in 1971, the connection was less a matter of zipper than of drumsticks. After the kick of the Cream and Blind Faith supergroups, Ginger Baker was exhausted. He took off in a Range Rover, departed from Algeria, crossed the Sahara and put the handbrake on in Lagos. There, Baker met up with Fela Kuti, who had become a legend of the infernal Afrobeat pulse. Millimetered by his regular drummer, Tony Allen, the pulse enlists jazz, a political screamer, the softness of soul and some local devilry. Creolité pyromaniac, Afrobeat explodes under the weight of the two cadrons involved in Live! concert taken on the spot in 1971, released in Nigeria the same year and reissued on November 17 by Partisans Records. 4 tracks, just one under 10 minutes, hypnotic beats, the magic of Ye Ye De Smell, and the raw sound dressing each of the solos. Artisan of Fela’s reissues, the label celebrates the 50th anniversary of the record, and adds a bonus of fencers where Tony Allen and Baker skin each other in Germany in 1978. The first said of the second that the little drummer Oyinbo, the little white hitter, could play if he wanted, could play rock with the supreme cream, and that if he wanted Afrobeat, he would come to Nigeria. At ease Baker, with his crazy redheaded pirate nose, his drug addicted bastard reputations and his ability to make deep and impressive musical connections, as here in the realm of raw power.
Connexion. « Des mecs qui en ont » disait Gainsbourg à la France de 1985. Encore avant, en 1971, la connexion était moins une histoire de braguette que de baguettes. Après le kick des supergroups Cream et Blind Faith, Ginger Baker est épuisé. Il décampe au volant d’une Range Rover, part d’Algérie, traverse le Sahara et met le frein à main à Lagos. Là-bas, Baker retrouve Fela Kuti, devenu légende d’une pulse infernale, l’afrobeat. Millimétré par son batteur attitré, Tony Allen, la pulse enrôle le jazz, un gueuloir politique, le soft de la soul et quelques diableries locales. Créolité pyromane, l’Afrobeat explose sous les poids des deux cadors engagés dans Live! concert pris sur le vif en 1971, sorti au Nigéria la même année et réédité le 17 novembre par Partisans Records. 4 titres, juste un sous les 10 minutes, des battues à hypnoses, la magie de Ye Ye De Smell, et le son brut habillant chacun des solos. Artisan des rééditions de Fela, le label fête les 50 ans du disque, lui adjoint un bonus d’escrimeurs où Tony Allen et Baker s’écorchent dans l’Allemagne de 1978. Le premier disait du second que le petit batteur Oyinbo, le petit frappeur blanc, pouvait jouer s’il le voulait, pouvait jouer rock avec la crème suprême, et qu’en cas d’envie d’afrobeat, il déboule au Nigéria. À l’aise Baker, avec sa face de pirate fou et roux, sa reput’ de salaud toxico-toxique et sa capacité à fonder des connexions musicales profondes et impressionnantes, comme ici au royaume du raw power.
—
Fela Kuti : biographie
Partisan Records : site web