James BKS,
A Most Beautiful Moment in Life
Tribu festival, Dijon, vendredi 1er octobre 2021, La Vapeur
Lunettes noires. Derrière ses claviers. Derrière un micro. James BKS garde le secret. « Red lights, purple lights, yellow lights, let’s begin. » Direct. Groove et rythmes transafricains, en balle. Ça résonne et daaaaamn ça fait du bien. Le déhanchement devient incontrôlable. Le Club de La Vapeur est bouillant. Hot, as fuck in here. Gracy Hopkins, en plus d’être un bon rappeur, est un très bon chauffeur de salle. Et là, ça chauffe. Genre vraiment. SO/ANNA chante et danse en rythme sur les rugissements de la basse et les explosions de la batterie. Ce soir, ça danse et ça dégouline. Parce que merde, ça faisait longtemps. Ici on devient fous et la seule envie qui traîne, c’est que ça dure éternellement. Mais soudain, les bruits s’estompent, la musique s’adoucit et l’émotion se greffe au concert pour laisser respirer, quelques minutes. Les paroles de Manu Dibango, son père biologique, résonnent, comme résonnait Soul Makossa en début de set. Fin du temps calme. Des montagnes russes émotionnelles, ce concert. Hop, ça repart « Kwele Kwele » est chanté, enfin, crié. L’envie d’en avoir toujours plus est vissée au Club. BKS aura réussi à faire vibrer toute une salle en restant secret derrière son micro. Derrière ses claviers. Lunettes noires sur le nez.
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Ellinor Bogdanovic
photos © Siouzie Albiach / Tribu Festival
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