Icônes du Jazz

PointBreak a joué l’entremetteur entre des millenials et la syncope. C’est marrant, les tracks qui émergent des descentes dans SpotiTube, You-Fy et autre AlgoFlash sont toutes des pépites mais d’un âge ancien du jazz. Quasi rien qui n’ait été créé après Coltrane. C’est biaisé et c’est Jazznoob. Troisième des témoignages-vérité.

par | 3 Juin 2020 | Jazznoob

The Simpsons

— The Simpsons © Matt Groening

On m’a obligée à découvrir le jazz pour écrire cette chronique donc voilà. Le jazz, c’est une musique originaire du sud des États-Unis et c’est souvent associée aux vieux et aux bobos. Ok, j’ai lancé quelques playlists Spotify. La playlist titrée « Jazz Classique 🎷 » a eu ma préférence. L’icône, c’est un saxophone. On s’en fiche un peu mais c’est rassurant. On est bien dans une playlist jazz. Elle déroule de nombreux standards que j’avais, pour la plupart d’entre eux, déjà entendus dans des films.
Cette playlist commence doucement. C’est What A Wonderful World de Louis Armstrong, morceau très populaire à sa sortie. Perso, je l’ai découvert dans le film Good Morning, Vietnam. Calme. Le player enchaîne avec Feeling Good de  Nina Simone. Un morceau avec un rythme lent. Début a cappella puis enfin des cuivres très présents. Cool. Ensuite arrive un peu de blues.  C’est Naima de John Coltrane, la mélodie lente et aérée donne une musique détente. Très lent. La playlist part ensuite sur I Got A Woman de Ray Charles, union du gospel et du blues, un titre qui a été repris par Elvis, par les Beatles et déjà cité dans Algo-Rythme. Vieux mais cool, là encore. Sing Sing Sing de Benny Goodman. Années 30. Un standard incontournable qu’on a tous déjà entendu au moins une fois (lire Jazz Roulette). Souviens-toi, c’est dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, pendant le cours de défense contre les forces du mal de Remus Lupin. 

— What A Wonderful World par Louis Armstrong (1967)

Nina Simone

Nina Simone

John Coltrane

John Coltrane

Benny Goodman

Benny Goodman
Harry Richman, 1930s

Harry Richman

Après la baston le cours de mode avec Puttin’ On The Ritz d’Harry Richman, titre tiré du film musical du même nom. « To put on the Ritz » est une expression d’argot américain qui signifie « se mettre sur son 31 ». Film en noir et blanc, classe et entrainant. Revient Louis Armstrong avec La Vie En Rose, un incontournable classique de la chanson française repris par un incontournable du jazz. Cliché français. Les « Jazz Classique » réinvitent Ray Charles avec son Hit The Road Jack, c’est dynamique et entrainant, ça aussi, et ça aussi, on l’a forcément déjà entendue. Très connu mais très cool.
Je vais pas faire quoi avec 4 mots mais une chose est claire : le jazz ce n’est pas si mal et on connait forcément un morceau ou deux. Les vieux et les bobos ont peut-être un peu de goût. La playlist « Jazz Classique 🎷 » (sérieux, cette icône) affiche encore beaucoup de titres mais on peut juste écouter les 10 premiers. On retrouve très souvent ce style au cinéma pour des scènes qui se déroulent dans le passé. On se prend donc un immense sentiment de nostalgie en les écoutant. Faut y aller mollo.


Amandine Chatelet

— Hit The Road Jack par Ray Charles (1962)

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